Quelques spectacles à ne pas manquer

Aurillac accueille jusqu'au samedi 20 août l'édition 30 bis du Festival International de Théâtre de Rue. Des milliers d'artistes, de spectacles et de représentations s'y succèdent durant 4 jours. Face à cette profusion de créations, faire son programme n'est pas une mince affaire !

Cette année, la programmation officielle du Festival rassemble à elle seule pas moins de 20 compagnies. Voici une sélection de spectacles à ne pas manquer.

Départ à bord de La Deuche Joyeuse...

La célèbre compagnie Générik Vapeur fait cette année son retour à Aurillac avec "La Deuche Joyeuse - Opéra de parvis".

Un orchestre se rend dans une ville pour s’y produire, mais personne pour les accueillir... Rien ne se passe comme prévu ! Pour contrer l’ennui et jouer coûte que coûte, un big band improvisé fait d’un assortiment de volutes métalliques, de tulipes d’acier bedonnantes, d’engrenages et de pièces de carrosserie, va tout donner pour un inoubliable opéra de parvis...

... petit détour chez La Cuisinière...

Rendez-vous ensuite avec la compagnie Tout en Vrac, chez une demoiselle fraîchement sortie d’un dessin de pin-up des années 50, "La Cuisinière".

Elle s’affaire autour des fourneaux et n’a qu’une chose en tête : devenir parfaite en concoctant la recette ultime de la tarte choco-caramel meringuée sur son lit de compote de pommes. En un tour de main, la farine se tamise, les oeufs se battent, le caramel flambe et la recette tourne au vinaigre. La jeune femme doit croiser le fer avec une batterie de cuisine démoniaque et devra se battre férocement pour ne pas finir en rôti.

... et dernier rendez-vous Place des Anges

Et pour clôturer ce Festival, la compagnie Gratte Ciel propose un instant de douceur parmi les anges...

Il y a des moments où nous devons relâcher les tensions, prendre le temps de l’apaisement, prendre le temps de l’improbable... "Place des Anges" semble fait pour oublier la gravité du monde. Perchés au-dessus de nos têtes, des anges cabotins jouent une belle partie de plaisir, nous recouvrent de leurs duvets, nous frôlent de leurs bruissements d’ailes. Emportés par la douceur surréaliste de ce bain duveteux, nous pourrions danser dans cette mer de nuage où les plumes virevoltent jusqu’à l’infini...

Photo : Gratte-Ciel © Georges Bosio

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